Pour vous, contribuables malins !
Le débat est fascinant et les erreurs sont nombreuses. De la « petite erreur » – ou celle que l’on appelle « petite » car elle a peu d’incidences – à « la grosse erreur », dont on met plusieurs années à se remettre…
Je vais vous donner ici MA pire erreur, celle qui pour moi est la plus IMPORTANTE, la plus DOMMAGEABLE, HORRIBLE erreur commise dans le cadre immobilier.
Je parle bien de « cadre immobilier » car l’immobilier est un domaine extrêmement vaste. Cela peut être une résidence principale, un bien locatif, un immeuble, des bureaux, des placements liés à l’immobilier comme des SCPI (Société Civile de Placement Immobilier), une association dans le cadre d’une SCI (Société Civile Immobilière)… La liste est longue !
Histoire personnelle & contexte
Issu d’une famille d’ouvriers, mon père est arrivé en France à l’âge de 1 an, il est rentré à l’école tard et en est sorti tôt, 5e d’une fratrie de 10 enfants il s’est presque auto-éduqué…
Ma mère est née en France et a reçu une éducation judéo-chrétienne stricte et sévère… période de l’après-guerre oblige !
Et à ce moment-là vous vous dîtes : « mais pourquoi me raconte-t-il tout ça, alors que je veux savoir quelle est sa pire erreur dans l’immobilier ? »…
J’y viens…
À 16 ans, je découvre par le biais d’un stage de découverte (d’1 journée) le monde de la transaction immobilière. Cette découverte, je la fais chez un vieil agent immobilier, Jean (80 ans).
Un seul mot pour résumer cette journée et la rencontre avec ce personnage : EXTRAORDINAIRE !
Jean était un passionné. Ce qu’il aimait avant tout, c’était donner du bonheur aux gens en leur trouvant le bien dans lequel ils allaient installer leur foyer, leur famille. Il connaissait tout de ses clients : leur vie, leurs passions, les prénoms et l’âge des enfants…
Bref, en quelques heures, j’avais trouvé mon 1er mentor.
A 19 ans, j’ai vendu mes premières maisons, et à 23 ans, je suis devenu agent immobilier.
À 25 ans, j’avais 3 agences, 12 salariés et j’achetais mes premiers biens à titre personnel (1 résidence principale et 1 immeuble avec 6 appartements), puis encore quelques biens dans les 36 mois qui suivirent… et tous les ennuis qui vont avec, mais je ne pense pas que cela vous intéresse…
Donc, venons-en au fait. Voici MA pire erreur dans l’immobilier :
!!! NE PAS CONNAITRE MON PROFIL INVESTISSEUR !!!
Nous sommes tous différents…
En fonction de ce que j’ai, de ce que je veux, de ce que je dois ou devrais faire ???
Mon erreur a été de m’être emporté dans une sorte de frénésie acheteuse. Vous savez, ce truc qui fait que vous en voulez toujours plus !
Car c’est facile quand tout roule…
C’est un peu comme quand on commence à attaquer le pot de pâte à tartiner à la petite cuillère…Vous la ressentez, cette envie ?
C’est bien ma pire erreur, car cette frénésie aurait pu être maîtrisée. Si j’avais été conscient de mon profil d’investisseur, des travaux à gérer, des entrées et sorties des locataires, de la gestion de la paperasse, des déclarations…
Alors, je vous entends me dire : « tu aurais pu déléguer »… Mais la délégation atteint très vite ses limites, surtout lorsque l’on connaît la marche à suivre, ce qui était mon cas.
Car ici, je parle bien des limites ; et les miennes, je les ai atteintes à 16 lots.
Je NE voulais PAS devenir QUE investisseur, alors que si j’avais eu une visualisation de mon profil d’investisseur combiné à l’œil bienveillant d’un coach de vie (que j’ai eu bien plus tard et que j’ai toujours !), j’aurais pu profiter plus de ma famille, voyager, voir plus souvent mes amis, sauter plus en parachute, ou j’aurais eu tout simplement plus de temps pour faire… RIEN !
Bref, aujourd’hui, ce que je fais au quotidien, c’est d’établir des profils d’investisseurs et une ou des stratégies d’investissements évolutives et trans-générationnelles. Mon rôle est de définir – avec eux – les objectifs de mes clients : dynamiser une retraite, consolider ou obtenir un patrimoine, optimiser leur fiscalité…
Puisqu’on se dit tout, sachez que mon profil c’est « investisseur modéré », raisonnable et raisonné, avec une vision moyenne à 10 lots, par roulement de 5 ans.
Et vous, votre profil, c’est quoi ?
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« Le regard de l’expert, par Maître Julien BERNARD Notaire.
Quand Morgan m’a demandé d’intervenir pour commenter son billet sur « ma pire erreur en immobilier » j’ai tout de suite accepté.
C’est un ami créateur enthousiaste et passionné et j’aime beaucoup ses projets que je vois grandir depuis quelques années.
Avant de rédiger cette intervention, j’ai d’abord imaginé ce qu’il attendait de moi.
Je me suis dit : « probablement un regard technique » ou un récit des plus grosses énormités que j’ai rencontré.
Et puis j’ai lu son billet. Et alors je me suis demandé ce que ses lecteurs auraient besoin de savoir pour éviter de commettre des erreurs en immobilier.
J’ai oublié les recettes de cuisine, les poncifs et les anecdotes. J’en ai, hein, mais elles vous ennuieront ou vous feront marrer. Vous n’en tirerez rien qu’un peu de temps passé.
Alors, je me suis dit qu’il serait plus utile de rappeler ce que je fais.
Lorsque je parcours la toile et que je cherche une définition de mon métier, je ne trouve en première intention que des considérations techniques sur l’établissement des actes (vous vous en moquez) et sur leur coût (ça vous fait peur).
Mais je ne suis pas une machine à faire des actes et à encaisser des sous -même si certains le font très bien.
Ce qui me plait à moi c’est mon rôle humain, de conseil impartial et détaché.
Pour moi les bases de mon métier, c’est le conseil, la discrétion et la confiance.
On entre dans mon étude pour faire un acte parce qu’on y est obligé et on en ressort motivé et convaincu de venir me voir plus tôt la fois d’après.
De toute façon faut y passer… alors autant en tirer du positif !
Morgan a raison, des erreurs en immobilier j’en croise régulièrement et elles ont toutes un point commun : le défaut de conseil.
Dans ce monde qui change plus vite chaque jour qui passe, tout est compliqué.
Seul on est vulnérable.
Mais c’est peut-être pas pour rien qu’il m’a demandé d’intervenir 😉
Oubliez vos croyances limitantes, le conseil c’est bon pour tout le monde et ça ne coûte rien ; ça rapporte !
Alors oui, allez prendre du conseil chez celui qui sait ! Vous gagnerez du temps, de l’énergie et de l’argent !
La punch line que tout cela m’inspire
« United we stand, divided we fall »
Et continuons d’écouter Pink Floyd. 😉
Julien, http://bernard.notaires.fr
contact : julien@bernard-notaires.fr (ABA0D611) code visio »
Cet article participe à l’évènement interblogueurs “ma pire erreur en immobilier” organisé par le blog renoveuse-astucieuse.com. Si vous avez aimé cet article, partagez-le s’il vous plaît. Vous m’aiderez ainsi à faire connaître ce blog 🙂
A bientôt, Morgan